Patrimoine fortifié
Visitez les forts de la Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon
Forts de Tournoux, Roche-la-Croix et Saint-Ours haut… Avec un guide passionné, découvrez les ouvrages militaires de l'intérieur.
Ces visites guidées vous garantissent une immersion unique dans la riche histoire militaire de la Vallée de l'Ubaye Serre-Ponçon.
Une situation géographique qui explique la riche histoire militaire de l'Ubaye
Carrefour entre le Piémont, la Savoie et la Provence, la Vallée de l'Ubaye fut sous haute surveillance pendant des siècles. De Vauban à Haxo, jusqu'aux ingénieurs du XXe siècle, des hommes ont mis en œuvre un patrimoine militaire colossal toujours présent.
La Vallée de l'Ubaye est une zone de passage entre le Piémont et le Val de Durance depuis toujours. C'est pourquoi nombre de stratèges, responsables de la défense territoriale du royaume de France, puis de la Nation française l'ont investi. Ils ont, au fil du temps, constitué un patrimoine militaire impressionnant, dont la construction dans les endroits les plus isolées et inaccessibles a nécessité de véritables prouesses techniques.
Du passage de Vauban en Ubaye reste la petite redoute de Berwick, au pied du plateau de Tournoux.
Du milieu à la fin du 19e siècle, de grands chantiers ont échelonné sur 35 km des défenses successives, de Roche-la-Croix à Dormillouse, avec comme nœud du dispositif l'énorme montagne fortifiée de Tournoux, mais aussi tout un système de vigies et sémaphores, routes stratégiques…
Entre les deux guerres, le programme de la ligne Maginot a concerné la vallée avec plusieurs gros ouvrages et une ligne d'avant-postes.
Les fortifications militaires de l'Ubaye
Zoom sur certains de ces spectaculaires édifices.
Cette forteresse de 700 mètres, accrochée à la montagne depuis 1843, domine la confluence de deux vallées : Ubaye et Ubayette. Sa construction troglodyte, la rigueur de l'architecture des ingénieurs militaires, le panorama qu'on y découvre sont autant de raisons pour se laisser imprégner de son histoire.
Sur les hauteurs du plateau de Saint-Ours, fait de béton armé et enterré, l'ouvrage verrouillait la frontière franco-italienne, en tir croisé avec le fort de Roche-la-Croix. 260 hommes s'activaient au bon fonctionnement de cette redoutable machine faisant partie de la ligne Maginot.
À 1900 mètres d'altitude, sous le béton, qui soupçonnerait une vie de sous-marin ? Comparable au périscope, la tourelle à canon de Roche-la-Croix ayant 12 km de portée a participé au verrouillage du col de Larche. Roche-la-Croix et son unique bloc d'artillerie remplirent parfaitement leur rôle.